lundi 20 avril 2009

Click-to-buy maintenant disponible en France ainsi que dans 7 autres pays

Youtube, la plate-forme vidéo de Google étend désormais sa fonctionnalité "click-to-buy" à huit nouveaux pays : la France, l'Australie, le Canada, l'Irlande, l'Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Suède.

Click to buy est une fonctionnalité intégré à Youtube qui permet d'acheter sur des sites partenaires les clips musicaux diffusés gratuitement par la plate-forme. Elle prend la forme de liens placés en bas de la vidéo, qui dirigent les internautes vers une plate-forme légale telle que iTunes. Déjà intégré aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, l'expansion de cette fonctionnalité dans ces huit nouveaux pays va permettre à Google d'accroître la monétisation de l'audience de sa filiale, rachetée en 2006 pour 1,25 milliard d'euros. Pour le moment, ces liens sont limités aux clips musicaux mais le principe aurait sans doute vocation à s'étendre aux vidéos, aux films et autres contenus accessibles gratuitement sur Youtube. Le site deviendrait ainsi une véritable plate-forme de commerce en ligne.

Rappelons que Youtube est le premier site vidéo aux Etats-Unis, enregistrant d'après comScore plus de 100 millions de visiteurs en janvier 2009. Par ailleurs, au Royaume-Uni, Click to buy amène environs 50 % des utilisateurs de Youtube à acheter un titre en ligne après avoir visionné sur la plate-forme un clip du même artiste. L'accord signé entre Google,  les maisons de disques Universal, EMI et Sony ainsi que les plateformes légales d'Amazon.com et iTunes, constitue donc une avancée significative dans le business modèle de Youtube.
Aujourd'hui la majeure partie de ses revenus est issue du partage des recettes publicitaires avec les fournisseurs de contenus et les ayant-droits. Demain, la firme pourrait facilement envisager de prélever une commission sur les ventes de musique et/ou de vidéo effectuées via ses liens "click-to-buy".

vendredi 10 avril 2009

Confusion dans les communiqués Google ?

La semaine dernière Google annonçait l'abandon des blocs vidéo YouTube hébergés sur des sites tiers, permettant au propriétaire du site de gagner un peu d'argent via les publicités AdSense. Une annonce confusante et sur laquelle la société a finalement choisi de revenir afin de rassurer les éditeurs.

Rappelons que le bloc vidéo permettait aux éditeurs de créer des lecteurs YouTube accompagnés d’annonces publicitaires au sein de leurs comptes Google AdSense. Ils pouvaient alors intégrer ces lecteurs à leurs pages web, et les revenus générés étaient partagés entre les partenaires YouTube, l’éditeur AdSense, et Google.

Google ne revient pas sur le retrait des supports vidéo mais propose en contrepartie des solutions de monétisation alternatives aux créateurs de contenus vidéo.

Parmi celles-ci, nous retrouvons :

  • AdSense pour les vidéos 

AdSense pour les vidéos permet aux créateurs de générer des revenus grâce aux vidéos qu’ils possèdent. Ils peuvent intégrer un système d’annonces ciblées au sein de leurs vidéos (avant, après, ou au milieu), ou de superposer des publicités sur les lecteurs Flash. Les revenus sont alors partagés entre le propriétaire de la vidéo et Google. Les partenaires actuels incluent Encyclopedia Britannica, Demand Media, et College Humor.

  •  Programme de partenariat YouTube

De la même façon, le programme de partenariat YouTube permet aux créateurs de partager les revenus générés par des annonces directement dans YouTube. Les participants peuvent choisir les vidéos sur lesquelles ajouter de la publicité. Ces vidéos leur rapportent alors de l’argent lorsqu’elles sont consultées sur YouTube ou sur les sites web sur lesquels elles auront été intégrées, et les revenus générés sont partagés entre les partenaires YouTube et Google.

Le programme de partenariat YouTube a déjà séduit des milliers de participants, de dix pays dans le monde, et s’ouvre encore à tous ceux qui le désirent.

Une nouvelle annonce qui se veut rassurante mais qui reste néanmoins toujours ambigue pour les éditeurs.



mardi 7 avril 2009

Wunderloop lance sa fonctionnalité d’analytique comportementale

Wunderloop, société leader de la publicité comportementale, a annoncé hier le lancement d’une nouvelle fonctionnalité d’analyse comportementale. Désormais, un annonceur pourra connaître le profil comportemental des internautes qui cliquent sur ses publicités display. Une technologie qui permettra aux annonceurs d’améliorer leur connaissance client, de connaître leurs niveaux d'engagement et ainsi de pouvoir segmenter leurs audiences publicitaires.

Wunderloop précise dans un communiqué qu’il analyse plus de 1000 centres d’intérêts d’internautes donnant ainsi la possibilité pour chaque annonceur d’avoir une image très précise des segments d’audience sensibles à son message marketing.A date, Wunderloop équipe de ses technologies les Régies Zefir-Web, Orange, Psychologie.com (Groupe Lagardère), Hi-Media, Allociné, Adverline, Admajorem.

lundi 6 avril 2009

Rachat de Twitter par Google ? Du nouveau !

Le célèbre blog technologique du journal Washington Post, TechCrunch,  annonçait vendredi soir que Google serait en négociations avancées pour racheter le site de mini-blogs Twitter. Une transaction estimée pour un montant de plus de 250 millions de dollars. Selon le blog, qui tient ses sources de deux proches du dossier, quel que soit le mode de financement choisi par Google, en numéraire, en actions ou une combinaison des deux, le montant serait bien inférieur aux 500 millions de dollars proposés l'an dernier par le réseau social Facebook. Rappelons que l’offre avait été déclinée par Twitter.
Cependant, une troisième source de TechCrunch à nuancé ces propos en annonçant que Twitter et Google ne seraient qu'à un stade préliminaire de leurs pourparlers et envisageraient aussi de travailler ensemble sur un moteur de recherche dédié aux informations en temps réel.

Pourquoi Google s'intéresse t-il à Twitter ?

Rappelons que Twitter permet à ses utilisateurs d'envoyer gratuitement de courts messages à leurs contacts (pas plus de 140 caractères). Le site a vu sa popularité exploser depuis sa création en août 2006, mais n'a toujours pas réussi à générer de revenus.
Selon TechCrunch, la véritable valeur ajoutée de Twitter réside dans ses capacités de recherche : il possède les clefs de la meilleure base de données en temps réel sur Internet et du moteur de recherche correspondant. Google via ce rachat se prémunirait ainsi d’une éventuelle fuite de part de marché vers l’activité Search de Twitter

dimanche 5 avril 2009

Vers une rationalisation du nombre de formats ?

Crise de croissance ? Champion français des gestionnaires de bannières publicitaires, Smart AdServer, a publié mardi matin les conclusions d'une étude interne portant sur la popularité des différents formats de bannières diffusées par son intermédiaire.

Selon ce baromètre baptisé Smart AdMetrics, le marché français compte encore une grande variété de formats (plus d'une vingtaine) mais des bannières comme la 728x90 ou le pavé 300x250 captent désormais à eux seuls plus de 60% des impressions, essentiellement au dépend de formats « historiques » comme le carré 250x250 ou la bannière 468x60, en voie de disparition.

L'étude pointe également une contradiction du marché publicitaire. Au delà d'une croissance objective de la superficie des bannières les plus populaires, Smart Adserver estime que celle ci a progressé moins vite que la résolution des écrans. « Dans les années 90, une bannière 468x60 représentait jusqu'à 9% de la résolution d'un écran VGA 640x480 pixels. Aujourd'hui, nous estimons que cette proportion tombe à 6% pour des bannières 728x90 s'affichant sur un écran XSGA de 1280x800 pixels de résolution » constate Cyrille Geffray, Directeur Général de Smart Adserver.

Une « crise de croissance » pour la bannière publicitaire des années 2000, paradoxalement moins visible aujourd'hui que dans les années 90, et qui pourrait peut être expliquer la moindre croissance du display par rapport aux liens sponsorisés. Reste pour les professionnels du secteur à proposer des bannières plus riches, plus créatives et sans doute tout simplement plus grandes, pour relancer une dynamique de croissance sur un segment dont l'objectif premier reste justement... la visibilité.

mercredi 1 avril 2009

Croissance du e-Commerce européen dans les 5 années à venir

L’e-Commerce est maintenant solidement installé en Europe de l'Ouest. Selon un récent rapport Forrester, ce secteur devrait continuer à progresser régulièrement au cours des cinq prochaines années. Parmi les pays européens, le Royaume-Uni maintient sa position de leader  de l’e-Commerce. Plus de la moitié de sa population adulte achète régulièrement en ligne.
Plus globalement, le cabinet estime que les e-acheteurs des 17 pays d'Europe occidentale ont acheté en 2008 pour une valeur de 71 milliards d'euros de produits en ligne (96,2 milliards de dollars). En comparaison les ventes en ligne en 2008 aux États-Unis ont totalisé 133,6 milliards de dollars, soit selon « l’U.S. Commerce Department », 39% de plus que les estimations de Forrester pour l'Europe occidentale.
Les prévisions de l’e-Commerce européen à 5 ans sont estimées à 123 milliards d'euros (166,7 milliards de dollars), soit un taux de croissance moyen annuel de 9,6%. Forester ajoute qu’en incluant le secteur du voyage, les achats en ligne des 17 nations européennes pourraient augmenter de 8% au cours de la période, passant de 116 milliards d'euros à 203 milliards d'euros.
Cette prévision de croissance s’explique par une combinaison de facteurs :
  • une meilleure maitrise de l’e-mailing
  •  une plus forte densité de population
  •  une offre de paiement plus importante et plus sécurisé
A date, sur la zone étudiée, 37% des adultes européens, soit 136 millions de consommateurs, déclarent acheter régulièrement en ligne. Un chiffre en hausse de près de 15% par rapport à 2000. Forrester projette une croissance du nombre d’e-acheteurs atteignant 54% d'ici 2014.
Les livres sont les produits plus régulièrement achetés en ligne (citée par 30% des acheteurs en ligne l'an dernier), suivi des voyages (23%), de l'habillement (21%), des billets (20%), des CD/cassettes (17%) , vidéo/DVD (17%), imprimante (12%), les logiciels/jeux vidéo (11%), de la chaussure (9%), les jouets (8%) et du matériel informatique, de l'électronique et des produits de beauté (6% chacun ).

Près de 45% des internautes déclarent qu’au cours des 3 derniers mois, ils ont recherché un produit en ligne pour finalement l’acheter en magasin.
Les raisons principales de leurs achats en magasin sont les suivantes :
  • le désir de voir et de toucher le bien (57%)
  •  le souhait de ne payer les frais d'expédition (28%)
  •  la préférence pour un SAV réel (27%)
  • les conseils des vendeurs en magasins (26%)
  •  le souhait d’obtenir immédiatement le produit (21%).
Nul doute qu’une fois ces barrières à l’acte d’achat sur internet débloquées, le nombre de consommateurs en ligne progressera fortement. Forrester, via ses prévisions, mise donc sur un gros travail des e-commerçants en termes d’ergonomie de site, d’optimisation logistique et de fiabilité du service client.